C'est des texte que j'écrit moi meme
la plupart en cour (quand me fait chier)
(quelqu'une vont les reconnaitres)
Assis sur un balancier, je me traine dans cette horloge
Brisé dans ma vivacité par les secondes qui me délogent
Des sommets que je crois atteindre.
Dans ma cage de bois vernis, mes muscles se tendent et s'étirent
Contracté vers un paradis qui a chaque battement expire
Et explose dans le silence.
Pendu à un pendule, je suis projetée vers l'ivresse
Jusqu'à ce qu'un retour annule l'espoir de m'extraire de ma caisse
Cercueil où, vivant, j'étouffe.
Prisonnier d'un berceau de craintes, ma tête tourne et me pèse
Aspirant à réduire l'étreinte de ce trop familier malaise
Dont le cadran serait le maître.
Accroché au soleil de cuivre, je brûle de m'en démettre
Refusant que l'envie de vivre ne vienne qu'en osant s'y soumettre
Et faire abstraction de sa fièvre.
Otage de cette armoire sans porte, mes mains se crispent et mordent
L'utopie déjà morte d'heure qui se désaccordent
Et balaient ainsi les remords.
Peu à peu l'avenir se fait moins tentant
Les jambes offertes au précipice, je comprends mieux à présent
Ce qui me faisait danser sombre dans l'agonie
Jamais je n'y avais pensé, et cependant tout ralenti...